Face aux récents épisodes de contamination par des norovirus dans les eaux littorales de plusieurs régions françaises (Bassin d'Arcachon, Bretagne, Charente-Maritime, étang de Thau, Pays de la Loire, Normandie), des mesures de prévention ont été proposées pour protéger les activités conchylicoles et les zones de baignade. En janvier 2024, le groupe de travail « Qualité des eaux côtières », initié par Sophie Panonacle, députée du bassin d'Arcachon, et Philippe Le Gal, président du Comité national de la conchyliculture, a formulé 18 propositions.
Les principales mesures incluent :
- l’objectif de « zéro rejet dans les eaux côtières » pour limiter la pollution,
- une surveillance coordonnée des eaux de baignade et des zones conchylicoles,
- une interdiction d'épandage dans une zone littorale élargie de 500 mètres,
- et la création d’un poste de délégué interministériel pour superviser la qualité des eaux côtières.
Ces propositions ont été envoyées aux autorités gouvernementales compétentes, et les responsables du groupe veilleront à leur mise en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire et la qualité environnementale des zones littorales.