Le BRGM alerte sur les limites actuelles des techniques de dépollution des PFAS (“polluants éternels”), responsables d’une contamination croissante des sols et nappes phréatiques, comme récemment observé dans les Ardennes.
- Les PFAS sont des composés très persistants et potentiellement cancérogènes, difficiles à éliminer.
- Les techniques existantes permettent de réduire les concentrations dans les milieux, mais pas de détruire complètement les molécules sans risque de créer de nouveaux PFAS plus petits et tout aussi dangereux.
- Il faut distinguer :
-le traitement, qui vise à ramener le milieu à un état acceptable,
-de la dégradation, qui consisterait à transformer chimiquement les PFAS — objectif encore difficile à atteindre.
Les procédés actuels se limitent donc souvent à extraire et concentrer les PFAS dans des résidus solides ou liquides, qu’il faut ensuite gérer comme déchets, avec un risque de pollution secondaire.
En résumé : les solutions de dépollution des PFAS restent partielles et coûteuses. L’enjeu n’est pas seulement d’en traiter les effets, mais surtout de prévenir leur diffusion et de développer des technologies de destruction sûres
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