Une étude publiée le 17 septembre 2024 dans le Journal of Exposure Science & Environmental Epidemiology révèle que plus de 3 600 produits chimiques d'emballages alimentaires et d'ustensiles (FCC) ont été détectés dans le corps humain, un chiffre largement supérieur aux estimations précédentes. Les chercheurs, suisses et américains, ont analysé une liste de 14 400 FCC, confrontant ces données aux résultats de plusieurs programmes de biosurveillance en Amérique du Nord, en Europe et en Corée du Sud. Environ un quart de ces substances ont été trouvées dans des échantillons de sang, urine, cheveux et lait maternel.
L'étude souligne que plus de 1 800 FCC étaient déjà connus pour migrer vers le corps lors de l'ingestion. Parmi les 3 600 substances identifiées, on trouve le bisphénol A, des phtalates, des PFAS, et d'autres composés potentiellement cancérogènes ou perturbateurs endocriniens.
D'autres recherches corroborent ces résultats : des microparticules de polymères synthétiques ont été détectées dans le bulbe olfactif de personnes décédées, suggérant que certains microplastiques peuvent contaminer le cerveau par les voies nasales. De plus, une enquête indique que 75 % des bouteilles en plastique pour enfants contiennent du phtalate de diisobutyle, un plastifiant aux effets reprotoxiques et perturbateurs endocriniens.